Bouxurulles

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Bouxurulles
Bouxurulles
La mairie de Bouxurulles.
Blason de Bouxurulles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes de Mirecourt Dompaire
Maire
Mandat
Jean Vaubourg
2020-2026
Code postal 88130
Code commune 88070
Démographie
Gentilé Bouxurullois, Bouxurulloises
Population
municipale
178 hab. (2021 en augmentation de 7,88 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 20′ 08″ nord, 6° 14′ 01″ est
Altitude 350 m
Min. 282 m
Max. 402 m
Superficie 6,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Charmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charmes
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bouxurulles
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Bouxurulles
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Bouxurulles

Bouxurulles est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Situation géographique de Bouxurulles.
Légende.
Légende.

Le village de Bouxurulles est traversé par le ruisseau le Rulies qui rejoint le Colon[1], lui-même affluent du Madon.

La commune est constituée d'un Village-rue entouré de collines ; il s'ouvre sur son chef-lieu de canton, Charmes, à 7 km au nord-est.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Rulles[2],[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Bouxurulles.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bouxurulles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,5 %), prairies (27,8 %), forêts (26,6 %), terres arables (12,8 %), zones urbanisées (4,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Bouxurulles vient du latin buxere signifiant buis.

Le , un orage épouvantable tombe sur le haut du village qui se trouve enclavé entre deux collines. Il emporte tout sur son passage, les outils agricoles, les égouts, etc. Certaines maisons du milieu du village comptent deux mètres d'eau dans l'habitation. Aucune mort n'est à déplorer, mais des dégâts sont considérables. À la suite de cette catastrophe, une dame et des enfants du village ramassent des pierres dans les environs et construisent une Vierge dans le but de conjurer le sort. La clémence des inondations de 1968 a motivé l'élévation d'une statue.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

Par arrêté préfectoral du , la commune est retirée le de l'arrondissement d'Épinal et rattachée à l'arrondissement de Neufchâteau[17].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Michel Laurent    
mars 2008 En cours
(au 25 mai 2020)
Jean Vaubourg[18]
Réélu pour le mandat 2020-2026
   

Budget et fiscalité 2014[modifier | modifier le code]

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :

  • total des produits de fonctionnement : 208 000 , soit 1 361  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 209 000 , soit 1 364  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 130 000 , soit 852  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 29 000 , soit 190  par habitant ;
  • endettement : 23 000 , soit 218  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 23,40 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,33 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 25,37 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 21,26 %.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

En 2021, la commune comptait 178 habitants[Note 5], en augmentation de 7,88 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
408444437512580601558543503
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
493509460431414412347349338
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
321252229212200203193153151
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
106105124149153149149162174
2021 - - - - - - - -
178--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vue sur l'église.
  • Église Saint-Maur[25].
  • Orgue du XVIIIe siècle en fonction dans l'église Saint-Maur[26],[27],[28],[29],[30].
  • Stèle des aviateurs : un avion de la Royal Air Force s'est écrasé durant la Seconde Guerre mondiale[31].
  • Statue de la Vierge Marie, érigée en 1968 après les inondations du .
  • Bois de la Logeotte : forêt qui fut partiellement détruite lors de la tempête du 26 décembre 1999. 18 années de récolte de bois ont été couchées en quelques minutes. Bon nombre des hêtres qui avaient survécu à la tempête n'ont pas résisté à la sécheresse de 2003.
  • Le seul point de services, ouvert en face du cimetière municipal, porte l'enseigne humoristique de « Ici mieux qu'en face ».
  • La fontaine de Bozon, érigée au centre de l'agglomération et lieu de rencontre[32].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Charles Olivier Olivier Pinot Olivier Collet Jean Vaubourg Michel Laurent[33].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
e gueules à trois quintefeuilles d'or 2 et 1; au chef triangulaire d'argent à la branche de buis de sinople.
Commentaires : Création Robert A. Louis. Adopté le 6 mars 2017. Le rameau de buis est une arme parlante pour le toponyme Bouxurulles du village, jadis Buxeriolo, Bosserioles, dérivé de buxius : le buis. Les trois quintefeuilles d’or sur le champ de gueules évoquent les trois quintefeuilles du blason sculpté sur la clé de voûte du chœur de l’église du village vouée à Saint Maur.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Bouxurulles » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Découverte d’autres cours d’eau : le Madon et la Moselle.
  2. « Fiche communale de Bouxurulles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Bouxurulles et Mirecourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Mirecourt-inra », sur la commune de Mirecourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charmes », sur insee.fr (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Préfecture de la région Grand Est, « Arrêté préfectoral no 2023/488 portant modification des limites territoriales des arrondissements du département des Vosges », Recueil des actes administratifs Édition du ,‎ , p. 71-83 (lire en ligne [PDF], consulté le )
  18. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  19. Les comptes de la commune « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Inventaire des Les scieries hydrauliques à cadre du canton de Brouvelieures.
  25. Église Saint-Maur.
  26. Notice no PM88001972, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture buffet d'orgue
  27. Notice no PM88001973, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue.
  28. Association d’Étude pour la Coordination des Activités Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Éditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 130 à 133.
  29. L'orgue de Bouxurulles.
  30. Inventaire de l'instrument.
  31. Le 11 novembre 1939.
  32. Quatrième édition des Rencontres autour du Saule.
  33. Jean Charles Olivier et Charles Olivier Pinot, Biographie vosgienne.